Ora,
2011
Court métrage expérimental
Une cellule se divise.
De cette première masse de lumière émergent bientôt six corps incandescents.
Ils évoluent dans un monde qu’ils éclairent par leur lumière intérieure, laissant sur leur environnement les traces du feu qui les anime. ORA est une allégorie dansée inspirée de la théorie darwinienne de l’évolution et des mythes de Prométhée et de Narcisse.

Deuxième collaboration avec le chorégraphe-danseur José Navas, ORA est le tout premier film à avoir été réalisé uniquement avec de la lumière biologique (la chaleur du corps humain), une première technologique mondiale. Grâce aux caméras thermiques HD configurées en captation stéréoscopique, le film donne à voir des images inédites. Les variations luminescentes de la chaleur humaine qui s’impriment sur la peau des corps sont réfléchies dans un espace mouvant qui se transforme et se démultiplie à l’infini. Ce poème visuel tente de répondre par la chaleur du corps humain à la question lancée par Paul Gauguin « D’où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous? »
CH_FlecheSitePB
Vidéo haute définition 2k en thermographie stéréoscopique
15 minutes
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Sujet artistique

Vidéos

Collaborateurs principaux

Recherche et scénarisation
Philippe Baylaucq

Chorégraphie
José Navas

Danseurs
Lindsey Renée Derry
Sarah Fregeau
Alexandre Jolicoeur
François Richard
Lauren Semeschuk
Émilie Tremblay

Direction technique
Pierre Plouffe

Cinématographie
Sébastien Gros

Stéréographe
Francis Hanneman

Ingénieur électro-optique
Santa Barbara Focalplane
Arn adams. Ph. D

Directrice de production
Virginie Léger

2ième assistant camera
Matthew Garland

Key grip
Adam Lukens

Best boy
Justin Bennett

Directeur artistique
(décor de danse)
Gilles Aird

Script
Marie Beaulieu

Musiciens
Annick Beauvais
Guillaume Bourque
Alexandre Castonguay
Jean Derome
Robert Ellis
Olivier Maranda
Ligia Paquin
Pierre Pépin
Jacques Séguin

Édition de la musique
Nicolas Boroycki

Montage
Alain Baril

Stéréographes en postproduction
Yannick Grandmont
Emmanuel Suquet

Conception sonore
Benoît Dame

Musique
Robert M. Lepage

Photographes de production
Pierre Plouffe
Philippe Baylaucq
Sébastien Gros
René Chénier

Produit dans le cadre
du Programme d’artiste en résidence
Programme français
Directrice Générale
Monique Simard

Producteur
René Chénier

Ora,
2011
Concepteur et réalisateur
Produit par l’Office national du film du Canada.
Prix, nominations et sélections
Sélection officielle au Toronto International Film Festival (TIFF), Laureat Canada’s Top Ten Films, 2011.
Prix du public, Thessalonique, Grèce.
Mention du Jury, Firebird Prize, Hong Kong International Film Festival.
Lumière Award 2012, International 3D Society, Hollywood, CA.
Prix pour la stéréographie, Lodz 3D Image Festival Pologne.
Meilleur film expérimental, 3D Stéreo media Liège, Belgique.

Ora change la donne en proposant un voyage en territoire inconnu. Dans ce premier film à utiliser l’imagerie thermique en 3D, des corps lumineux émergent d’une seule cellule en cours de division. Ce qui s’ensuit s’apparente aux premiers pas de l’humain: la découverte du corps et de sa relation à l’espace. Le chorégraphe José Navas et le réalisateur Philippe Baylaucq créent une sensation cinématographique.

Festival Dance on camera Lincoln Center, New York.

En termes de nouveauté, il est difficile de faire mieux qu’ORA, un court métrage produit par l’ONF, le tout premier film à exploiter pleinement les possibilités visuelles de la thermographie en stéréoscopie. Ce que vous voyez est entièrement généré par la chaleur qui émane des corps de six danseurs en mouvement. Le résultat luminescent de ce mariage de l’art et de la technologie se lit comme une mise à jour, au 21e siècle, du légendaire Pas de deux, film de danse classique de 1968 de Norman McLaren, icône de l’ONF.

Jason Anderson, The Toronto Star

Techniquement, c’est le film le plus futuriste et le plus novateur du TIFF 2011. Baylaucq a réuni une troupe de six danseurs modernes, musclés et élégants, et les a photographiés avec des caméras thermiques 3D. Ces caméras détectent la chaleur et non la lumière, et les contours évolutifs que nous voyons dans le corps de chaque danseur sont exaltants, ainsi que scientifiquement intéressants. Ici, l’art ésotérique et la technologie se fondent dans le divertissement grand public. À l’instar des célèbres expériences de Muybridge avec les premières de la caméra cinématographique (il a montré un cheval et un homme en locomotion), ORA est un bond en avant passionnant.

Bruce Kirkland, Toronto Sun.

Ora est un régal visuel – une chorégraphie de danse moderne rencontre une innovation cinématographique de premier ordre. C’est la première fois que la technologie de l’imagerie thermique infrarouge est utilisée pour tourner un film complet (la technologie est strictement contrôlée et limitée aux applications militaires, médicales et scientifiques) et il est tourné en 3D de surcroît. L’expérience sensorielle qui en résulte est incroyable.

Dave Robson, IMDB.

Les films ne sont pas tous narratifs. Certains sont conçus comme des œuvres d’art. Au TIFF, le film de danse canadien ORA, d’une durée de 15 min. fut un exemple stupéfiant de danse, de cinéma et de musique qui s’entrecroisaient pour créer une beauté visuelle absolument hypnotisante.

Paula Citron, Le nouveau classique.

Revue de tournage

Autres œuvres

Cinéaste et metteur en espace / Filmmaker Spacemaker