Mystère B,
1997
Moyen métrage documentaire
Mais qui est donc Marcel Baril?
Quel est le Mystère entourant la vie et l’œuvre de ce peintre sorti de l’ombre?
À travers un film, des expositions et une monographie, nous sommes allés le découvrir. Il avait quitté le Québec cinquante ans auparavant pour Paris où il peignait depuis, en secret.

Cinq ans avant sa mort, nous l’avons convaincu de nous dévoiler le spectacle étourdissant de sa vie intérieure, 160 toiles fascinantes que seul un groupe d’amis intimes avait pu voir. Il nous livre en peinture et en mots un témoignage émouvant sur le courage de ses images et ses choix de vie singuliers, loin des sentiers battus. Bien à l’abri des modes, Mystère « B » est resté farouchement fidèle à lui-même, son œuvre inoubliable à l’appui et un film pour en témoigner.
CH_FlecheSitePB
Vidéo Standard Bétacam
53 minutes
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Sujet artistique

Vidéos

Collaborateurs principaux

Production
Nathalie Barton
Philippe Baylaucq
Françoise de le Cressonnière

Recherche
Philippe Dubé

Cinématographie
Gilbert Ferron
André Paul Therrien
Philippe Baylaucq

Prise de son
Gilles Corbeil

Montage
Bernard Labelle

Musique
Eric Longsworth

Conception sonore
Marie-Claude Gagné

Mix sonore
Dany Ouellet
Jean-Pierre Bissonnette

Photographes de production
Philippe Baylaucq
René Bouchard

Mystère B,
1997
Scénariste et réalisateur
Co-produit par Passerelle production et InformAction.
Prix, nominations et sélections
Prix Téléfilm Canada, FIFA 1998.
2 nominations, Gémeaux 1998.

« Un affectueux et clairvoyant portrait d’un artiste inclassable »
Francine Laurendeau, La revue Ciné-bulles

« Extraordinary… a discovery of the highest order »
John Griffin, The Montreal Gazette

Jouant à fond la carte de l’énigme, «quelques pistes à remonter» sont engagées afin de comprendre ce peintre, cet homme, sa «fascination pour les catastrophes», et sa peinture, «à la fois si merveilleuse et si terrifiante», avant de voir à la toute fin le «mister» en question, né en 1917, s’adresser directement à la caméra, révélant lui-même le secret de son art. Le film au rythme lent, approprié aux mouvements de ce « nomade du monde imaginaire», répond au tournoiement des images peintes, dramatiques, effroyables parfois, en préférant à l’image d’un peintre torturé celle, savoureuse, d’un cocasse délinquant. Avare de chronologie et de discours sur la peinture (trop?), le film nous gave des toiles oniriques du peintre et explique, sans les gonfler inutilement au mythe, les choix de vie effectués par le peintre.

Bernard Lamarche, Le Devoir, Montréal

Revue de tournage

Autres œuvres

Cinéaste et metteur en espace / Filmmaker Spacemaker