Le magicien de Kaboul,
2008
Long métrage documentaire
À la suite de la mort de son fils unique dans les attentats du 11 septembre 2001, le restaurateur japonais Haruhiro Shiratori entreprend une étonnante quête initiatique.
Désireux de briser le cycle de la violence et de la misère, il part pour l’Afghanistan. ll apprend des tours de magie afin d’entrer en contact avec les enfants de Kaboul, ville qui n’est pas sans rappeler celle où il s’est retrouvé orphelin après les bombardements de Tokyo en 1945.

Voyageant de par le monde pour amasser des fonds, le magicien de Kaboul nourrit l’espoir de faire construire un centre culturel pour honorer la mémoire de son fils Atsushi. Le grand architecte Kisho Kurokawa inspiré par cette quête de rédemption accepte de concevoir le complexe. Mais si les cœurs peuvent ainsi se rapprocher, la distance et l’histoire qui séparent les cultures pèsent lourd sur ce projet qui inspire autant qu’il inquiète.

À l’image d’une campagne complexe, le projet de ce Don Quichotte nippon est prémonitoire du lent enlisement dans lequel les pays occidentaux se sont retrouvés malgré toutes les bonnes intentions de départ. S’il est très difficile de réparer le cours des choses, il est toujours possible de se changer soi-même et c’est peut-être là, bien modestement, que la réconciliation se forge.

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Vidéo haute définition 2k
82 minutes
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Sujet historique et société

Vidéos

Collaborateurs principaux

Avec la complicité de
Haruhiro Shiratori
Kisho Kurokawa
Yasuhiro Nakajima
Zabiullah Naseeri
Ihsanullah
Tomoko Shiratori

Production
Nathalie Barton
Yves Bisaillon
Ian Quenneville
Patricia Bergeron

Recherche et scénario
Philippe Baylaucq

Cinématographie
Philippe Lavalette, Philippe Baylaucq,
Domimic Morissette

Prise de son
Richard Lavoie

Montage
Dominique Sicotte

Musique originale
Robert Marcel Lepage

Conception sonore
Benoît Dame
Patrick Rioux

Coordinateur de production au Japon
et assistant du réalisateur
Brian Hulse

Attachée à la culture et à l’éducation
Délégation générale du Québec à Tokyo
Kimi Amano

Interprètes à Tokyo
Atsuko Matsunami
Miya French

Traduction du japonais
Michel Richard
Yukari Hamagaki

Traduction du dari
Arezo Yousufzai

Recherche dans les archives japonaises
Françoise de la Cressonnière

Équipe de tournage d’appoint
au Japon Video Wing
Caméra – Kei Nakagome
Caméra – Yasuhisa Kaburagi
Prise de son – Osamu Yoda
Éclairagiste – Misato Nasaux
Photographe – Kouyou Isihikawa

Musiciens
Bernard Falaise, guitare
Yanik Cloutier, dobro
Jocelyn Drainville, shakuhachi
Ganesh Anandan, percussions
Shinichi Kinoshita, shamisen

Assistant de production et interprète
à New York
Tsutomu Fujiki (Hiro)

Le magicien de Kaboul,
2008
Scénariste et réalisateur
Produit par InformAction films inc. et l’Office national du film du Canada.
Prix, nominations et sélections
Sélection officielle Reel World Film Festival, Toronto 2009, prix du meilleur documentaire canadien.
Sélection officielle RIDM Montréal, 2008.
Nomination aux Gémeaux 2009, pour le meilleur documentaire.
Prix Gémeaux 2009, pour la meilleure musique documentaire.
**** « Le magicien de Kaboul captive du début à la fin. C’est bon pour l’âme l’âme et nous rappelle que la fidélité à nos idéaux peut en valoir la peine, même s’ils semblent utopiques, aussi utopiques qu’ils puissent paraître. Un documentaire profondément émouvant et inspirant ».

Denise Martel – LE JOURNAL DE MONTRÉAL

**** « Le film de Philippe Baylaucq est à la fois émouvant et honnête ».

Benoit Bisson – 7 JOURS

***½ « Un film magique et inspirant, qui montre comment le deuil, la souffrance et la colère peuvent se transformer en espoir et en infini, Un idéal pour des lendemains meilleurs. »

Martin Gignac – ICI

*** ½ « Une histoire touchante… Un film émouvant et qui fait réfléchir. »

Mario Cloutier – LA PRESSE

« Philippe Baylaucq a construit une belle mosaïque. Un beau film. »

Rebecca Makonnen – RADIO-CANADA

« Un très beau film »

Odile Tremblay – LE DEVOIR

« Un message d’espoir qui ne laissera personne indifférent.

CINÉMA MONTRÉAL

« Un rêve pour Kaboul est un très beau film, qui ne sombre jamais dans le sensationnalisme. dans le sensationnalisme »

Sophie Bernard – LE LIEN AUDIOVISUEL

Cette étude profondément intime et douloureusement candide d’un père japonais en quête de sens après la mort de son fils dans l’effondrement des tours jumelles le 11 septembre, est parfois déprimante, des fois inspirante, souvent inconfortable, mais toujours captivante. Le réalisateur fait preuve d’une perception visuelle aigue des différents lieux de tournage (Afghanistan, New York et Japon) et l’utilise à bon escient pour rappeler au spectateur les nombreuses similitudes et différences culturelles. Il fait également preuve d’une capacité impressionnante à laisser transparaître l’humanité d’un individu complexe. La sobriété exemplaire de l’histoire respecte à la fois les ambiguïtés du sujet et l’intelligence du public.

Déclaration du Jury au Reel World Festival , Toronto, 2009

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Revue de tournage

Autres œuvres

Cinéaste et metteur en espace / Filmmaker Spacemaker