Kyma,
2017
Spectacle immersif 360˚
Kyma (onde, en grec) relève le défi de montrer l’invisible. Aller à la rencontre des ondes c’est voyager de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
À mi-chemin de ce périple, on traversera l’effervescence de la vie, le « messy middle », comme le décrit l’astrophysicien Neil Turok. Il nous fait remarquer que les structures de l’infiniment grand et de l’infiniment petit se ressemblent par leur relative simplicité.

C’est lorsqu’on aborde les formes de la vie sur Terre que ça se complique prodigieusement. La grande virée visuelle et musicale à laquelle se joignent artistes, musiciens et acrobates est une célébration allégorique des phénomènes invisibles qui traversent l’univers à toutes les échelles. C’est par le fait même aussi un hommage au physicien Ernst Chladni (1756-1827) l’un des tout premiers à capter la forme des ondes. Un coup de chapeau aussi à Charles et Ray Eames designers émérites et créateurs du film phare Powers of ten (1968) qui proposaient, pour la première fois, un grand travelling cosmique depuis la terre jusqu’aux fins fonds de l’univers en passant, au retour, par les nano dimensions atomiques.
CH_FlecheSitePB
4k 360˚ Fulldome
29 minutes
CH_FlecheSitePB
Sujet scientifique et artistique

Vidéos

Collaborateurs principaux

Production
René Chénier
Isabelle Limoge

Cinématographie et directeur technique
Bruno Colpron

Assistante-réalisatrice
Isabelle Pruneau-Brunet

Composition de la musique originale
Robert Marcel Lepage Assisté par Nicolas Borycki

Conception sonore
Benoit Dame
Assisté par Catherine Van Der Donkct

Monteur et chef infographiste 360 ̊pour dôme
Sindre Ulvik-Péladeau

Conception graphique et postproduction
Sindre Ulvik-Péladeau,
Bruno Colpron,
Sébastien Gravel,
Sarah Ouellet et Serge Verreault

Artistes de cirque
Andréanne Nadeau (cerceau aérien)
Justin Dale (roue Cyr)

Kyma,
2017
Concepteur et réalisateur
Conçu et réalisé pour marquer le 375e anniversaire de Montréal à Espace pour la vie Planétarium Rio Tinto Alcan. Produit par l’Office national du film du Canada en collaboration avec Espace pour la vie Planétarium Rio Tinto Alcan.
Prix, nominations et sélections
Sélection officielle au Jena Fulldome Festival 2018, Allemagne. Gagnant d’un Janus pour la meilleure réalisation.
Prix Réal de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec, 2018. Gagnant pour la meilleure œuvre non dramatique.
Sélection officielle au Macon Film Festival 2018,
Georgie, É-U, Gagnant Meilleure Expérience immersive.
Sélection officielle Fulldome Showcase au Melbourne International Film Festival, Australie, août 2017.
Sélection officielle à Imersa 2018, Columbus, Ohio, États-Unis.
Sélection officielle au Brno Fulldome Festival 2018, Rep. Czech.
Sélection officielle à IPS Toulouse 2018, France

« … une œuvre d’art à la puissance 10 » – La Presse, Montréal.

« Kyma est absolument magnifique … hypnotisant! » MIFF, Planétarium de Melbourne

«Spectaculaire!» – Société Radio-Canada

« Etonné, touché et inspiré » – Est Montréal

… J’ai vu de très beaux effets organiques dans un film de l’Office national du film du Canada que j’ai apprécié … beaucoup de plans en réservoirs, de plongées et d’effets d’eau, vraiment magnifiques, … j’évolue dans ce sens à chaque fois que je le peux.

Douglas Trumbull se référant à Kyma dans son discours lors de la 10e édition d’Imersa, Columbus Ohio, 2018.

Ce voyage astral de l’atome à la Voie lactée passe par Montréal et Baie-Saint- Paul, sur (une) musique de Robert Marcel Lepage. Il invite aux méditations écologistes en changeant l’échelle des plans et en offrant au public une sorte d’état de transe … Nous voilà sautant d’une dimension à l’autre, pour pénétrer tantôt une simple goutte, tantôt le cosmos … Si c’est beau, Kyma, ondes en puissance?
Oui, comme une symphonie visuelle et musicale remplie de trouvailles, parfois sous prises de vue réelles, avec acrobates dans leurs cerceaux, musiciens d’orchestre et paysages mêlés aux images virtuelles.

Odile Tremblay, Le Devoir, Montréal, 14 mai 2017

Le mystère de l’énergie créatrice que recèlent la vie et l’univers a de tout temps alimenté l’imagination productrice de réalisations artistiques, scientifiques ou philosophiques. N’est-ce pas d’ailleurs aux œuvres issues de l’imagination que nous devons de survivre aux absurdes inégalités politiques et économiques qui en soi rendent l’existence insoutenable? Certains poètes et musiciens ont su nous offrir une diversité de langues pour témoigner de cette mystérieuse énergie. Rares sont toutefois les cinéastes qui s’y sont risqués. KYMA fait donc figure d’exception. Sa réalisation nécessitait un formidable mélange de curiosité, de vision, de connaissances techniques… sans compter la capacité d’unir ces talents en un exutoire créatif s’appuyant sur de solides compétences organisationnelles et sur une direction inspirée. Réunis sur un écran hémisphérique, l’animation, les scènes réelles, les images spectaculaires, la musique et les effets sonores repoussent sans contredit les limites de la création. Mais plus encore, ils fournissent au spectateur l’occasion de reconnaître toute la chance qu’il a d’être vivant, témoin des beautés éternelles et infinies de l’énergie créatrice émanant de la vie et de l’univers.
Kyma est l’un de ces films d’exception qui, à l’instar d’une sonate de Rachmaninoff, d’un poème de Blake, d’une toile de Riopelle ou d’une métaphore de l’astrophysicien Hubert Reeves, peut être vu et entendu d’innombrables fois sans perdre sa capacité d’inspirer et d’éclairer.

Martin Duckworth, recommandation au Prix Réals 2018

Revue de tournage

Autres œuvres

Cinéaste et metteur en espace / Filmmaker Spacemaker