Les couleurs du sang,
2000
Moyen métrage documentaire
Par le regard intime du cinéaste, sosie de son grand-père, le spectateur est invité à voyager à travers les pays et les époques qui ont forgé la vie et l’œuvre de l’artiste André Biéler (1896-1989).
Évitant la nostalgie, près de l’émotion, Les couleurs du sang fouille et retrace les chemins artistiques d’un peintre déterminant. Le petit-fils trouvera dans les archives, les œuvres et les écrits, la face cachée de son grand-père et les sources de son humanisme salutaire. Sur fond de road-movie, il ressort de ce portrait en courtepointe une révélation, qui met toute la démarche de Biéler en perspective.

On comprendra que l’amour, la famille, l’enseignement et surtout la création, ont aidé à guérir les plaies laissées par la Grande Guerre. Le temps d’une longue carrière productive, la convalescence d’André Biéler le vétéran, est passée par la célébration de la vie, haute en formes et en couleurs.
CH_FlecheSitePB
Vidéo Standard Bétacam
53 minutes
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Sujet artistique

Vidéos

Collaborateurs principaux

Production
Nathalie Barton

Recherche et scénarisation
Philippe Baylaucq

Cinématographie
Philippe Baylaucq
André-Paul Therrien

Prise de son
Paul Castro-Lopez, Louis Leger
Catherine Van Der Donkt

Montage
Dominique Sicotte

Conception sonore
Benoît Dame
Catherine Van Der Donkt

Mix sonore
Jean-Pierre Bissonnette

Crédit photo :

Jacques Baylaucq
Les couleurs du sang,
2000
Scénariste et réalisateur
Produit par InformAction en collaboration avec Passerelle Production.
Prix, nominations et sélections
1 nomination, Gemini 2002.
3 nominations, Gémeaux 2002.
Sélection officielle, FIFA 2001.
Sélection officielle, FIPA 2001 (Biarritz, France).
Il réussit la tâche très difficile de documenter un artiste en ce qui concerne le « pourquoi » et le « comment » de ce qu’il fait. Il raconte une saga personnelle remarquable d’une manière qui laisse le spectateur convaincu d’avoir vécu la vie du héros avec lui. Le caractère canadien de l’histoire est omniprésent sans jamais devenir chauvin. Le lien entre l’artiste-cinéaste et l’artiste-peintre est mis en avant sans jamais compromettre le besoin du spectateur de faire confiance au premier pour raconter l’histoire du second avec franchise et intégrité. Et tout cela avec esprit, sagesse, rythme et discernement.

Donald MacSween, janvier 2002

L’image, extrêmement soignée, est une série de passages entre l’œuvre peinte, la pellicule témoin du passé, les témoi- gnages récents et le périple du cinéaste lui-même, fondus et enchaînés en un regard qui embrasse les continents et les époques … Avec Les Couleurs du sang, il pénètre plus intimement le monde de l’art, se met lui-même en scène, pèlerin avec son bâton, dans ce très émouvant documentaire, pour chercher les sources de l’inspiration au delà des êtres et de leurs sources d’influences, dans une pulsion, une vision, un travail et un rève.

Odile Tremblay, Le Devoir, Montréal, 13 avril, 2001

L’exercice, plutôt réussi, livre un regard intimiste et émouvant, loin de l’hommage, voire mielleux, auquel on aurait pu s’attendre … Spécialisé dans les films sur l’art, Philippe Baylaucq se révèle un excellent documentariste, un artiste digne de son grand-père.

Jérôme Delgado La Presse , 14 avril, 2001

La photographie magnifique, le ton chaud de la narration, les tableaux saisissants de Biéler, empreints d’humanité, donnent envie que d’une chose : en savoir plus en se rendant au Musée du Québec y admirer la collection des oeuvres d’André Biéler.

Louise Blanchard, Le Journal de Montréal, 12 avril, 2001

Autres œuvres

Cinéaste et metteur en espace / Filmmaker Spacemaker